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L’Afrique au Festival Gnaoua: des racines et des ailes

L’Afrique au Festival Gnaoua: des racines et des ailes

Du 21 au 23 juin, l’Afrique est au cœur de la fête à Essaouira. La 21e édition du Festival Gnaoua et Musiques du Monde reçoit la chanteuse, comédienne-auteure-compositrice-interprète malienne Fatoumata Diawara et le collectif d’artistes béninois Project BIM (Benin international Musical).


On l’attend déjà avec beaucoup d’impatience ce Festival Gnaoua et Musiques du Monde. Le programme de la 21e édition, distillé au compte-gouttes, promet déjà des moments forts en sons et en émotions. L’organisation annonce deux duos de grande qualité, entre maâlems marocains et artistes africains. «Depuis la naissance du festival, son caractère inédit lui confère une place de choix dans les événements culturels ayant confirmé au monde que l’Afrique est plus que jamais une terre de dialogue et de création», écrit à ce titre Neila Tazi, productrice du Festival Gnaoua et Musiques du Monde.
Des duos afro
Le premier duo annoncé par le Festival Gnaoua et Musique du monde réunit deux musiciennes de grand talent, avec d’un côté Asma Hamzaoui (Bnat Tombouctou), jeune artiste gnaouie qui, en jouant du guembri, s’impose dans l’univers très masculin de la tagnaouite, et de l’autre côté Fatoumata Diawara, dont la voix défie les interdictions dans le nord du Mali assailli par les islamistes. Il s’agit là du premier duo féminin jamais vu sur la scène gnaouie. De par leur engagement artistique, les deux artistes contribuent à bousculer les barrières invisibles et les mentalités.
Le deuxième duo invite le très groovy Maâlem Hassan Boussou sur la scène du Groupe Project BIM (Benin international Musical), qui est un collectif d’artistes béninois qui rend hommage à la musique des ancêtres du Dahomey. Au programme: des rythmes vaudous, des chants traditionnels, avec des mélodies électriques bien pimentées et des grooves modernes (blues, gospel, rock ou rap). Le Project BIM est produit en partenariat avec le groupe Radio France et Jérome Ettinger qui est à l’origine du projet original Egyptian Project, dans lequel il fait revivre la musique traditionnelle égyptienne.

Cette dimension africaine
 
Si le Festival Gnaoua et Musiques du Monde a toujours reçu les plus grands noms de la scène musicale africaine, c’est pour célébrer les racines africaines de la tagnaouite, mais aussi pour perpétuer le brassage culturel qui lui a donné naissance et, pourquoi pas, donner naissance à des genres nouveaux.
Dans cette démarche d’échange culturel Sud-Sud, le Festival Gnaoua a pu établir, au fil des éditions, une plateforme de choix de collaboration artistique africaine, en réalisant des résidences d’exception entre maîtres, gardiens de la tradition gnaouie, et ambassadeurs et différentes traditions musicales du contient noir. Pour rappel, le public d’Essaouira a pu savourer des spectacles magiques de Youssou N’Dour (Sénégal), Amadou et Mariam (Mali), Bassekou Kouyaté (Mali), Toumani Diabaté (Mali), Doudou N’Diaye Rose (Sénégal), Oumou Sangaré (Mali), Ray Lema (Zaïre), Yakhoba Sissokho (Mali), Yéyé Kanté (Guinée), Issakha Sow (Sénégal), Ali Farka Touré (Mali), Sibiri Samaké (Mali), Cheik Tidiane Seck (Mali), Ba Cissoko (Guinée) et Baaba Maal (Sénégal)… La liste s’allonge au fil des éditions. A suivre de très près.

Source : vie eco



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