
Où va le monde arabe ? Le sait-il lui-même ? Pas sûr. Comme certainement le…reste de la planète si ce n’est que le monde arabe n’a jamais été aussi perturbé, disloqué, fragmenté, qu’aujourd’hui.
La raison ou plutôt les raisons, elles sont multiples. Si la «compétition» entre différents courants à forte coloration idéologique bât son plein, que sunnite et chiite continuent à exacerber les tensions identitaires, le ou les Printemps arabes ont littéralement plongé le monde arabe dans l’incertitude voire une forme d’impasse. Incertitude(s) qui va certainement l’obliger à prendre ses responsabilités et à donner un coup de volant à son destin, destin qui passe inéluctablement par la mise à plat du rôle et de la fonction réelle de la religion.
Si de nombreux observateurs avertis de la scène géopolitique pronostiquent la fin de l’Islam politique, pour autant, les mouvements de contestations populaires qui ont soufflé dans la région, en 2011, se sont traduits par l’expression d’une puissante vague islamiste, vague portée par une alliance des Frères musulmans, d’organisations salafistes et d’émirats du Golfe.
On a eu beau dire que les «islamistes» ont confisqué la révolution à des courants démocratiques, lorsque le peuple a eu droit de cité, c'est-à-dire de voter, il a fait son choix, celui de confier le pouvoir aux formations politiques dites islamistes. Si l’apprentissage du pouvoir est une réalité à laquelle les partis islamistes ne pouvaient faire l’économie, l’autre réalité, c’est l’exercice du pouvoir et la réalité du pouvoir.
Et sur cet aspect, il y a dire, beaucoup à dire. Convaincus d’être légitime, de jouir d’un soutien populaire et de pouvoir gouverner au nom de Dieu et non au profit de ses «fidèles», citoyens avant tout, les partis, que ce soit Ennahda, en Tunisie, les Frères musulmans en Egypte et dans une moindre mesure, le PJD (Parti Justice et Développement) au Maroc, éprouvent les pires difficultés à gérer la crise qui les a porté au pouvoir.
Et pendant ce temps là, me direz-vous, qu’en est-il pour les autres pays du monde arabe ? Si on considère que le monde arabe, c’est aussi l’Iran, elle est toujours active en matière de soutien aux Frères musulmans, soutient également le Hezbollah au Liban et continue de porter à bout de bras le régime de Bachar El Assad, en Syrie.
Si le monde arabe, c’est aussi la péninsule arabique, on observe que l’Arabie saoudite et le Qatar sont des plus actifs dans la région et au-delà. Preuve en est le déploiement Qatarie à travers le monde. Et si avant de se demander «où va le monde arabe ?», on s’interroge sur «qui est le monde arabe ?»
Si de nombreux observateurs avertis de la scène géopolitique pronostiquent la fin de l’Islam politique, pour autant, les mouvements de contestations populaires qui ont soufflé dans la région, en 2011, se sont traduits par l’expression d’une puissante vague islamiste, vague portée par une alliance des Frères musulmans, d’organisations salafistes et d’émirats du Golfe.
On a eu beau dire que les «islamistes» ont confisqué la révolution à des courants démocratiques, lorsque le peuple a eu droit de cité, c'est-à-dire de voter, il a fait son choix, celui de confier le pouvoir aux formations politiques dites islamistes. Si l’apprentissage du pouvoir est une réalité à laquelle les partis islamistes ne pouvaient faire l’économie, l’autre réalité, c’est l’exercice du pouvoir et la réalité du pouvoir.
Et sur cet aspect, il y a dire, beaucoup à dire. Convaincus d’être légitime, de jouir d’un soutien populaire et de pouvoir gouverner au nom de Dieu et non au profit de ses «fidèles», citoyens avant tout, les partis, que ce soit Ennahda, en Tunisie, les Frères musulmans en Egypte et dans une moindre mesure, le PJD (Parti Justice et Développement) au Maroc, éprouvent les pires difficultés à gérer la crise qui les a porté au pouvoir.
Et pendant ce temps là, me direz-vous, qu’en est-il pour les autres pays du monde arabe ? Si on considère que le monde arabe, c’est aussi l’Iran, elle est toujours active en matière de soutien aux Frères musulmans, soutient également le Hezbollah au Liban et continue de porter à bout de bras le régime de Bachar El Assad, en Syrie.
Si le monde arabe, c’est aussi la péninsule arabique, on observe que l’Arabie saoudite et le Qatar sont des plus actifs dans la région et au-delà. Preuve en est le déploiement Qatarie à travers le monde. Et si avant de se demander «où va le monde arabe ?», on s’interroge sur «qui est le monde arabe ?»
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